mercredi 30 novembre 2011

Train-train nucléaire

Le train Castor de déchets nucléaires a donc traversé la France "en toute sécurité". Pourtant, un des conducteurs et d'autres cheminots ne sont pas franchement rassurés par Areva et la SNCF. Des mesures indépendantes montrent selon eux que le transport radioactif comporte des risques non maîtrisés.
                                               

mardi 29 novembre 2011

Debtocracy : documentaire indépendant sur la crise


 
Debtocracy : documentaire indépendant sur la crise

Pour la première fois en Grèce, un documentaire a été réalisé grâce
 à des donateurs particuliers. Debtocracy analyse les causes de la
crise de la dette et présente des solutions.
 

Pour signer la pétition pour un audit citoyen de la dette publique,
 cliquez ici.
 

Impôts locaux : hausse mécanique en 2012

La hausse continue. En 2012, les impôts locaux vont mécaniquement progresser de 1,8% en 2012, l'Assemblée nationale ayant voté une majoration de la valeur locative des logements de 1,8% par rapport à 2011. Et encore si les collectivités locales augmentent les taux qui s'appliquent sur cette valeur locative, la note sera bien plus salée.


Entre 2001 et 2011, les ménages ne bénéficiant pas d'éxonération ont déjà vu leurs impôts locaux flamber de 41,7% entre 2001 et 2011, selon les calculs réalisés par Capital dans son numéro du mois de novembre (dans les plus grandes villes de France).

vendredi 25 novembre 2011

Hommage à Danielle Mittérrand



80 milliards d'euros d'économies pour la France, c'est possible


Billets en euros (c) Eric Caballero/Flickr/CC
Dans son numéro de décembre, Capital a listé les principales dépenses inutiles et autres gaspillages publics qui plombent les finances du pays.

Pour tenir ses objectifs de réduction du déficit public, le gouvernement ferait bien de jeter un coup d'œil au dernier numéro de Capital en kiosque jusqu'au 21 décembre. En épluchant les comptes du pays, le magazine a en effet débusqué pas moins de 80 milliards d'euros d'économies pouvant être mises en place rapidement.
Où réaliser ces coupes ? Capital a pioché parmi les innombrables dépenses publiques inutiles, qui plombent chaque année les caisses de l'Etat. Un exemple : les grands chantiers. Geler ou abandonner des projets démesurés, comme la construction du pharaonique nouveau ministère de la Défense, celle de la ligne de TGV Lyon-Turin et ses 50 kilomètres de tunnel à creuser, ou l'organisation de l'Euro 2016 et ses stades délirants permettrait d'économiser 16 milliards d'euros. Dans la santé, il serait possible d'effacer l'ardoise de l'assurance maladie rien qu'en limitant les gaspillages et la surconsommation de médicaments.
Autres gisements d'économies : les ministères et le sommet de l'Etat. Supprimer le Conseil économique, social et environnemental, dont les 233 membres pondent seulement une vingtaine de rapports par an, mettre le holà sur les dépenses de l'Elysée, dopées par les voyages présidentiels, couper dans les budgets de communication des ministres… Du côté des collectivités locales, il y a aussi de quoi faire. Remettre de l'ordre dans les dépenses des villes pourrait rapporter 15 milliards d'euros.
Découvrez le dossier : "80 milliards d'économies, c'est possible" dans le magazine Capital en kiosque jusqu'au 21 décembre.

jeudi 24 novembre 2011

Age du taux plein, rachat de trimestres, surcote, retraites complémentaires… la décision de François Fillon d‘accélérer la mise en oeuvre de la réforme des retraites ans est lourde de conséquences.



Le gouvernement a donné un coup d'accélérateur à la réforme des retraites de 2010. Le passage de l'âge légal à 62 ans est désormais prévu pour 2017 et non plus 2018. Conséquence : les Français nés entre 1952 et 1956 vont devoir travailler quelques mois de plus avant de pouvoir faire liquider leur retraite : 1 mois supplémentaire pour la génération née en 1952 ; 2 mois supplémentaires pour ceux nés en 1953 ; 3 mois de plus pour ceux nés en 1954 et 4 mois pour ceux nés en 1955 ! Mais cette mesure aura bien d'autres incidences.
Age du taux plein : parallèlement au recul de l'âge minimum de la retraite, la réforme de 2010 prévoit que l'âge pour obtenir le taux plein passerait progressivement de 65 ans à 67 ans, selon le même calendrier que celui prévu pour le relèvement de l'âge minimum de la retraite. Il y a donc fort à parier que cet âge de 67 ans sera atteint en 2022 au lieu de 2023. Selon toute vraisemblance, l'âge du taux plein devrait ainsi passer à 65 ans et 9 mois pour les assurés nés en 1952, à 66 ans et 2 mois pour ceux nés en 1953, 66 ans et 7 mois pour ceux nés en 1954 et 67 ans pour ceux nés en 1955 et après.
Rachat de trimestres : les assurés nés entre 1952 et 1955 qui ont d'ores et déjà racheté des trimestres pour pouvoir partir en retraite dès l'âge d'ouverture de leur droit à retraite vont finalement se retrouver avec un, voire deux trimestres rachetés pour rien puisqu'ils vont cotiser plus longtemps que prévu. A moins que le gouvernement ne leur donne la possibilité - comme il l'a fait lors de la réforme de 2010 – d'en demander le remboursement.
Surcote, Cumul emploi-retraite, retraite progressive… Tous les dispositifs dont les conditions d'application sont calées sur l'âge de la retraite seront touchés par la montée en charge plus rapide de la réforme. Par exemple, ce n'est qu'à partir de 62 ans – au lieu de 61 ans et 8 mois - que la génération née en 1955 pourra opter pour la retraite progressive. Même chose pour ceux qui souhaitaient prolonger légèrement leur activité pour pouvoir profiter de la surcote : ils vont travailler entre 1 et 4 mois de plus, sans pour autant améliorer le montant de leur future pension de retraite.
Retraite anticipée : le gouvernement a annoncé que la possibilité de partir avant l'âge de la retraite (carrières longues, assurés handicapés) ou à 60 ans dans le cadre du nouveau dispositif en faveur de la pénibilité ne serait pas concernée par cette mesure.
Retraites complémentaires : la mesure annoncée par le gouvernement ne concerne pas les régimes Arrco et Agirc qui sont gérés par les partenaires sociaux. Or pour que la mesure soit efficace et puisse entrer en vigueur dès le 1er janvier prochain, il faut non seulement que le texte présenté par le gouvernement soit adopté en l'état par les parlementaires, mais surtout que les partenaires sociaux décident « rapidement » d'aligner les retraites complémentaires sur ces nouvelles règles. A moins que l'accord Agirc-Arcco ne se calque automatiquement sur les nouvelles bornes d'âges fixées par le gouvernement Fillon.
Nathalie Cheysson-Kaplan

mardi 22 novembre 2011

Ou est la gauche?

Une fois encore, on met l'indicateur à gauche et on tourne à droite.

 La crise économique s'aggrave en raison de l'incurie des politiques mises en oeuvre crise que personne ne semble pouvoir stopper.
A la crise économique et financière, risque de s'ajouter les haines nationalistes. Lorsqu'on voit que les Grecs s'opposent aux allemands, les Italiens s'opposent aux Français. Le projet européen était sensé pacifier les nations. Après la Grèce, l'Espagne l'Italie est en train de couler; les manifestants de gauche saluant la défaite de Berlusconi ne devraient pas croire qu'elle en est la responsable, ce sont les marchés financiers qui l'ont fait tomber. Les marchés veulent que l'Italie mette en oeuvre  le dictat écrit par la BCE et la commission européenne avec le FMI qui sera chargé de surveiller l'exécution de la peine. Cette situation est le produit d'une suite de décisions économiques imbéciles. Il y a un an et demi le sauvetage de la Grèce n'aurait pas coûté grand chose, mais les pays européens ont choisi de faire souffrir la Grèce afin qu'elle serve d'exemple. Ce qui s'est produit pour elle est en train de se produire pour l'Italie; quand elle a des difficultés financières, elle doit se tourner vers les marchés financiers qui utilisent le fait qu'elle est moins solvable pour relever les taux d'intérêt, ce qui aggrave d'avantage la dette Italienne et ainsi de suite. Tout ça parce qu'on ne veut pas que la BCE finance la dette des Etats. On beut bien que la banque centrale finance les extravagances des banques privées, mais lorsqu'il sagit des Etats, ils doivent se financer sur les marchés financiers avec les taux usuriers qu'ils réclament. Ainsi l'Italie doit payer un taux de 7% pendant que le Royaume Uni dont les comptes sont aussi mauvais  et qui a une situation économique encore plus dégradée mais qui dispose de sa banque centrale: la banque d'Angleterre où elle peut empreinter à seulement 2%. Ce dogme imbécile provoque la contamination, la crise s'amplifie, la crise s'aggrave. On a une gestion par Sarkosy et par Merkel des plus calamiteuse et imbécile de l'histoire. Cette crise risque de relancer les antagonismes nationalistes parce que grâce à "l'Europe" les Allemands sont en train de mépriser les Grecs et les Espagnols; le Français sont en train de mépriser les Italiens, à tel point que les Grecs en viennent à comparer l'Allemagne de Merkel à celle qui les a occupés il y a 70 ans. Les Italiens eux sont outrés par les coups de fil répétés par Sarkozy leur enjoignant d'accélérer la fréquence de la purge. Les peuples Européens ont de plus en plus conscience que les décisions échappent à leurs gouvernements et que ce sont des gouvernements étrangers qui imposent des purges répétées et de plus en plus sévères. Avec cette politique de l'Euro, c'est la stupidité financière, la calamité politique avec le retour des antagonismes et la remise en cause de la démocratie qu'on observe en Italie ou en Grèce où des gouvernements légitimes ont été renversés à la suite de pressions de pays étrangers ou d'instances supra nationales comme les marchés financiers.ou la BCE qui n'ont aucune légitimité démocratique. On peut se poser la question: "Ou est la gauche?" Elle  ne remet pas directement en cause les traités Européens qui accordent un pouvoir extravaguant à la BCE qui a le pouvoir de mettre à genoux des Etats et des peuples. La différence avec les années 30, c'est qu'il ne semblerait pas y avoir d'alternative économique et sociale, car à l'exception de quelques pays d'Amérique latine, ce modèle, sur la planète n'est pas remis en cause. En France, aux élections présidentielles la dualité des 2 grands partis se résume à en éliminer un en oubliant les enjeux essentiels débattus au premier tour. Les "Indignés" avec l'Espagne nous ont montré qu'ils sont dans un état suffisamment passif pour laisser revenir une droite dure. Donc le danger avec le Hollande c'est qu'il ne soit pas suffisamment à gauche pour prendre en charge l'aspiration du peuple de gauche. Il mènera une politique entre deux eaux avec l'acceptation des purges à administrer au Français. S'en suivra une nouvelle débâcle politique comme celle de 1993 qui fût historique par son ampleur. Dans ces conditions, seule la révolte du peuple sera capable de faire changer son destin contre un système financier marchant néolibéral qui est le seul coupable de la situation que nous vivons et qui risque de nous détruire. Il faut sortir de ce semblant de bipolarité politique que nous offre la Gauche et la Droite. Nous avons un besoin urgent de bousculer ce dogme hégémonique que sont les gouvernances des marchés financiers. Seul un candidat radicalement à gauche peut le faire: Jean-Luc Mélenchon.

lundi 21 novembre 2011

La chasse au ZABU : Le bateleur Sarkozy gesticule contre la fraude aux prestations sociales

Le ZABU est un animal mythique dont les ravages sont bien connus. Il rampe dans l'ombre et s'attaque à la cohésion sociale. Il dégage une odeur nauséabonde de calomnie. Ces effluves hallucinogènes étourdissent les hommes, estompent les réalités et érigent des fictions vis-à-vis desquelles se focalise l'insatisfaction de la foule.
Le ZABU ne se chasse que sur les terres du voisin. En meute. Au sein de laquelle on peut échapper à ses propres responsabilités et, dans la dénonciation et la poursuite du bouc émissaire, rejoindre le groupe des justes et des responsables.
La chasse au ZABU est déclenchée par quelque bateleur qui harangue la foule, la détourne du rationnel et la lance dans l'âpre bataille contre les moulins à vent. Le bateleur aime le pouvoir. En se désignant comme le champion de la vertu et en organisant la lutte contre le vice, il subjugue la population et l'asservit.
Outre les bénéfices qu'ils espèrent en tirer sur le plan électoral, les détracteurs de la protection sociale collective saisissent toutes les occasions pour la présenter comme un encouragement à l'irresponsabilité.
Quand ils ne sont pas des fraudeurs, le chômeur, le malade, le pauvre sont réputés parasites, victimes de leur faiblesse et accusés de mettre en danger la collectivité des braves gens.
Tout ceci relève de l'imposture.
Dans son rapport sur la Sécurité sociale en 2010, la Cour des comptes estimait les fraudes à la Sécu représenteraient 1 % de la totalité de sommes versées.
En réalité, dans l'assurance maladie, en 2008, les redressements consécutifs à des fraudes représentaient 0,1 % des prestations servies. Encore faut-il savoir que la majorité de ces redressements étaient imputables à des établissements hospitaliers et à des professionnels de santé.
En matière d'allocations familiales, les fraudes détectées en 2010 s'élevaient à 0,15 % des prestations servies.
Les fraudes existent. C'est indéniable. Il faut les éradiquer. Mais elles sont marginales. Les abus eux sont importants, notamment dans un appareil de production des soins dépourvu de régulation où le consommateur (le malade) a une très faible influence. Pour y remédier, il faudrait une profonde réforme du système en conférant à la santé le statut de service public.
Mais pour en revenir à la fraude et s'y attaquer avec efficacité, ne serait-ce pas le moment de s'intéresser au travail dissimulé dont l'ACOSS (gestion financière de la Sécu) a évalué le coût annuel entre 15 et 18 milliards de cotisations sociales évaporées ?!
Avis au bateleur qui espère trouver quelques millions d'euros dans la répression de ceux qui sollicitent l'indemnisation de leur arrêt de travail.

jeudi 17 novembre 2011

Non au 2ème plan de rigueur annoncé ce 7 novembre 2011 !

A l'attention de nos hommes politiques
Ce 7.11.2011, notre Premier Ministre, nous annonce une série de mesures que le gouvernement va prendre pour réduire la dette du pays, soit 6.5 milliard d'euros afin d'éviter la faillite.

Pour cela une hausse de la TVA à taux réduit de 5.5% à 7% sur les services dont la restauration, le bâtiment (services aux particuliers), gel de la revalorisation des prestations sociales, revalorisation de l'impôt sur le revenu pour les classes moyennes, dépenses de santé à réduire, hausse de la taxe sur le patrimoine, avancement de l'âge de la retraite à 62 ans de 2018 à 2017, gel des salaires du président de la république et des ministres gelés mais non baissés le temps de la crise.

Les classes populaires et moyennes sont les plus touchées par ce plan de rigueur et ne peuvent continuer à prétendre à une vie décente alors que les classes sociales supérieures pourraient elles, payer davantage afin de réduire au maximum les sacrifices imposés aux plus modestes.

Ce n'est pas la solution idéale pour relancer l'économie française.

Si vous sentez concernés signez avec nous et faites vous entendre !

our faire un lien vers cette pétition, cliquez-ici

mercredi 16 novembre 2011

Ca chauffe au Pôle Emploi

Comme l'an dernier à la même époque, les salariés du Pôle Emploi manifestent : contre la précarité dans leur propre service, contre la multiplication des violences de la part des usagers. Salariés, chômeurs, même combat ? 
                                               

vendredi 11 novembre 2011

Ce que ferait le Front de Gauche face à la crise

Face à la crise, les gouvernements de l'Union européenne appliquent partout les mêmes recettes. Pourtant, loin de s'atténuer la crise ne cesse de s'aggraver et les peuples payent chaque jour un tribut de plus en plus important. L'exemple de la Grèce est particulièrement terrible. Voilà maintenant plus d'un an et demi que les plus grandes instances européennes et internationales (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) interviennent directement pour « sauver la Grèce ». Le peuple grec a déjà subi plus de 8 plans d'austérité. Pourtant les conditions de vie ne cessent de se dégrader. L'économie grecque n'est toujours pas relancée et la dette s'est  creusée.

Dans son programme l'Humain d'abord, le Front de Gauche propose d'engager une nouvelle politique capable de sortir de la crise.
  • Gouverner face aux banques et aux marchés financiers
Lutter contre la spéculation :
- interdire les mécanismes spéculatifs (ventes de gré à gré, vente à découvert, achat de CDS (contrat d'assurance) par des institutions financières qui ne possèdent pas le titre assuré etc.)
- séparer les banques de dépôts et les banques d'affaires
- contrôler et les mouvements de capitaux et taxer voire interdire les mouvements spéculatifs (circulation d'argent ne correspondant à aucune contrepartie dans l'économie réelle)
Desserrer l'étau de la finance et des banques privées :
- Autoriser la BCE à racheter des titres de dette publique.
- En attendant la réforme de la BCE, permettre à la Banque de France de racheter les titres publics
- Créer un pôle public bancaire y compris par « la nationalisation de banque et de compagnies d'assurance »
- Obliger les banques et les institutions financières à détenir dans leurs fonds propres des titres de dette publique afin de contribuer au financement du pays
Ne pas rembourser toute la dette :
- Réaménagement négocié des dettes publiques, l'échelonnement des remboursements, la baisse des taux d'intérêts les concernant et leur annulation partielle.
- Moratoires et audits sous contrôle citoyen.
  • S'affranchir du traité de Lisbonne
- Conformément au mandat qui nous aura été donné par le peuple français pour mettre en place une politique de gauche dans notre pays, nous refuserons d'appliquer des directives contradictoires à nos engagements. Notre désobéissance fera tache d'huile dans l'Union et dans la zone euro d'autant plus que le traité de Lisbonne interdit toute politique efficace contre la crise.
- Permettre à la BCE de racheter la dette publique ou recourir à la Banque de France si la BCE n'est pas réformée ou en attendant qu'elle le soit (désobéir à l'article 123 TFUE qui l'interdit)
- Défendre la souveraineté budgétaire de la France :
- Ne pas faire voter la « règle d'or » (donc désobéir au dernier sommet)
- Ne pas appliquer le « pacte Euro + » et le « semestre européen » (contrôle du budget national par la Commission avant son examen par le Parlement)
- ne pas appliquer les directives de libéralisation des services publics
- lutter contre le libre-échange : instaurer une taxe kilométrique et des prélèvements nationaux concertés sur les importations de productions délocalisées (désobéir à l'article 206 TFUE sur la « suppression des restrictions aux échanges internationaux »)
  • Relancer l'activité par le partage des richesses et la planification écologique
Alors que toute l'Europe s'enfonce dans la récession et que l'austérité aggrave la crise, il faut relancer l'activité :
- par l'augmentation des salaires et du SMIC
- par des investissements publics financés par des hausses d'impôts sur les plus riches et les grandes entreprises (revenu maximum, passage de 5 à 14 tranches d'impôt sur les revenus, suppression des niches fiscales et des exonérations de cotisations sociales etc.)
- par la bifurcation du système productif par la planification écologique
- par la relocalisation des productions


jeudi 10 novembre 2011

Sarkozy : La suite à 37.000 euros fait désordre

Selon The Sun, le président français aurait séjourné dans une suite du Majestic à 37.000 euros la nuit lors du G20 de Cannes. Un chiffre démenti par son entourage.

Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Barack Obama et David Cameron lors du dernier G20.
Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Barack Obama et David Cameron lors du dernier G20. AP/Charles Dharapak
Peut-on promettre la rigueur et l'austérité et se complaire dans l'opulence ? Oui, si l'on en croit les révélations du The SunSelon le tabloïd anglais Nicolas Sarkozy aurait séjourné durant tout le G20 dans la suite présidentielle du Majestic, le fameux palace de Cannes.

Le chef de l'État aurait été le plus dépensier du sommet : sa suite lui aurait coûté la bagatelle de 37.000 euros par nuit, soit 2.000 euros de plus que ce qu'aurait déboursé Barack Obama pour sa suite au Carlton (35.000 euros). L'Élysée, par la voix de son conseiller en communication, a démenti l'information du Sun. « Faux, c'est dix fois moins, mais des suites existent à ce prix là », a commenté Franck Louvrier sur le blog du journaliste du MondeArnaud Leparmentier.
Mais les présidents français et américain ne seraient pas les seuls à avoir su apprécier le luxe cannois. Angela Merkel, également logée dans une suite du Majestic, aurait déboursé entre 11.600 et 35.000 euros par nuitée. Le président du conseil italien, Silvio Berlusconi, aura lui aussi profité de la French Riviera. Comme Barack Obama, le Cavaliere logeait au Carlton, dans une suite à 30.000 euros la nuit.
À côté, le président chinois Hu Jintao ferait presque figure d'économe. Sa suite au Gray d'Albion ne lui aurait coûtée « que » 10.000 par nuitée. Quant à David Cameron, il s'est certainement découvert de lointaines origines écossaises. Quitte à passer pour un pingre, le Premier ministre britannique aurait logé dans une chambre du Mariott à 1.900 euros la nuit.

Y en a marre des marchés financiers

Nous vivons une tentative sans précédent des marchés financiers de mettre sous 
tutelle les Etats européens. C'est l'abandon du projet référendaire grec pour 
imposer à sa place une coalition gouvernementale avec les plus conservateurs 
ou en Italie, un Berlusconi lâché par les nantis car désormais jugé trop affaibli 
pour imposer l'austérité à son pays.
La crise vient aujourd'hui justifier l'injustifiable ! Faute de convaincre, les 
puissants n'hésitent plus à bafouer toute démocratie et à passer en force 
pour imposer leurs politiques de régression.
François Fillon n'a pas agi autrement quand il a présenté le nouveau 
plan d'austérité du gouvernement. Sous couvert de pratiquer " un langage 
de vérité " face la crise, il y propose d'en finir avec toute solidarité 
nationale et décrète une nouvelle guerre aux plus pauvres. 
Réduisant les dépenses publiques, la protection sociale, les retraites 
et les prestations familiales, augmentant la TVA dans des secteurs 
qui vont pénaliser le pouvoir d'achat populaire tandis que la mise à 
contribution des revenus financiers et des grandes entreprises reste 
cosmétique, il confirme et aggrave le choix de la rigueur.
Mais la rigueur, " qu'on lui donne ou pas un sens " ne permettra pas 
de sortir de la crise. Elle la renforcera.
Opposé à cette logique, notre choix au Front de Gauche est 
celui du développement de l'emploi et de l'activité par une autre 
répartition des richesses ; il est le choix de la planification écologique 
et de la citoyenneté. Dans les prochains jours, face à la violence de 
l'offensive du pouvoir et des médias, face à tous ceux qui de gauche 
ou de droite veulent nous gagner à la soumission, nous avons à 
opposer la force de notre rassemblement, son originalité, son 
unité, sa détermination. Son potentiel militant et de rayonnement aussi.
Les 4 et 5 novembre derniers ont marqué un temps fort dans 
notre campagne ; la multiplication des assemblées citoyennes va 
maintenant compter double. Engageons nous !

mardi 8 novembre 2011

Pour lutter contre la grippe



Il faut construire votre système immunitaire….
1ère  solution : Le vaccin. ( Efficace à condition que celui-ci corresponde au virus ).
2ème solution :   Beaucoup plus agréable et efficace contre tous les virus.

Exemple de la solution 2 
- Marcher au moins une demi-heure par jour
- Prendre l’air
- Eliminer le stress
- Consommer des fruits ou jus de fruits (vitamines)
- Activer votre circulation sanguine
- Boire une infusion tonifiante aux herbes aromatiques après les repas
- Prenez du repos réparateur

Mise en application de la solution 2 
1 Je me promène jusqu’au bistro ( je marche )
2 Je m’installe à la terrasse ( je prends l’air )
3 Je contemple le galbe de la serveuse ( j’élimine le stress )
4 Je commande un verre de blanc puis un deuxième ( j’absorbe les vitamines )
5 Je prends le menu du jour arrosé d’une bouteille de Bordeaux ( j’active ma circulation )
6 Je termine le repas par un grog au rhum ( infusion tonifiante )
7 Je fume un joint ( je respire des herbes aromatiques )
8 Je rentre chez moi et je m’endors sur le canapé ( repos réparateur )
Comme disait ma grand mère : Un p’tit coup dans l’nez vaut mieux q’une piqûre dans l’cul
           

samedi 5 novembre 2011

Le G20 s'en remet aux responsables de la crise

On le savait illégitime et inefficace. Le G20 réuni à Cannes a aujourd'hui également prouvé qu'il était capable du plus grand cynisme.
Les chefs d'Etats du G20 ont renoué avec leurs promesses de pacotille. Depuis deux ans, le G20 promet de réguler les paradis fiscaux. Depuis deux ans, rien n'a changé. Ces nouvelles promesses n'y changeront rien non plus.
Pire, au lieu de lutter contre la crise, le G20 l'aggrave. Il confie aux responsables de la crise, le soin de la régler.
Le FMI a fait la démonstration de l'absurdité de sa politique en Grèce. Pourtant, le G20 veut encore augmenter ses moyens. Il augmente en fait son pouvoir de nuisance et confirme son rôle de gardien du dogme libéral. C'est désormais l'Italie qui verra sa souveraineté limitée.
Et alors que la finance est à l'origine de la crise, le G20 continue son entreprise de blanchiment des spéculateurs et des banquiers voyous. Il a ainsi décidé de nommer à la tête du Conseil de Stabilité Financière, un ancien de la banque Goldman Sachs et un ancien responsable de hedge fund.
Autant confier la lutte contre la drogue à Pablo Escobar.

mercredi 2 novembre 2011

Malgré la police, une marche réussie face au G20



Plus de 10000 manifestants ont parcouru les rues de Nice pour lancer le forum des peuples face au G20.
Après des semaines d'une campagne de communication alarmiste par les autorités locales, et malgré un déploiement outrancier de forces de sécurité, les organisations et mouvements sociaux présents à Nice ont réussi une marche festive, créative, loin de tous les préjugés et clichés utilisés pour déligitimer les altermondialistes.
Pendant la marche, ils ont affiché leur détermination à voir les intérêts des peuples passer avant ceux des marchés financiers, en déclinant leurs propositions contre les inégalités et l'austérité au service du sauvetage des banques, contre la mainmise des multinationales sur les biens communs, les ressources naturelles et alimentaires, pour la solidarité avec les indignés et les révoltés du monde, pour la participation citoyenne aux décisions qui engagent l'avenir de la planète.
Place maintenant, et jusqu'au 4 novembre, aux débats, aux activités culturelles, aux actions de rue, pour prolonger cette expression citoyenne, poursuivre les liens avec les Niçois et afficher des alternatives aux vieilles recettes inefficaces qui se profilent au sommet du G20.
Demain, une action unitaire sur les paradis fiscaux aura lieu à Cap d'Ail à 10h, puis des ateliers, débats et actions de rue et un banquet des alternatives:

G20: les peuples dedans, les entreprises dehors

Publié le 2 Novembre 2011
C'est incroyable. Le G20 - le sommet rassemblant les gouvernements les plus puissants du monde - se réunit demainpour discuter de la crise économique mondiale, et qui sponsorisent l'événement? Les banques et les entreprises! 

Aussi, rien d'étonnant à ce que le site du sommet - la ville de Cannes en France - soit totalement verrouillé, empêchant les citoyens d'y accéder alors que les PDG des banques et des grandes entreprises ont tous des cartes d'accès pour dire aux gouvernements ce qu'ils doivent faire.

Les entreprises ont pris en otages nos gouvernements,bénéficiant de vastes plans de sauvetage financier tout en détruisant notre économie. Aujourd'hui elles achètent leur accès à un sommet qui pourrait décider de l'avenir financier d'une bonne partie du monde. Ensemble, nous pouvons persuader l'hôte du sommet Nicolas Sarkozy d'annuler le sponsonariat. Lançons un gigantesque appel citoyen capable de déclencher une tempête médiatique et qui forcera Sarkozy à mettre les entreprises "sponsors" dehors et à assainir le G20. Signez la pétition!

Au Président français Nicolas Sarkozy et aux autres leaders du G20:

En tant que citoyens préoccupés par la crise économique, nous vous demandons d'assainir le sommet du G20. Les entreprises sponsorisant l'événement ont droit à l'accès et à la visibilité, alors que les citoyens sont exclus. Le sponsonariat de ce sommet et des prochains G20 par des entreprises doit être rejeté.
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mardi 1 novembre 2011

Référendum en Grèce

Enfin un référendum en Grèce
Communiqué du 01/11/2011
L'Elysée est consterné quand le peuple est consulté. Au contraire, réjouissons nous que douze grèves générales aient contraint M.Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple
Formons le vœu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir. Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie.

Pour info, voir l'article de l'express à ce sujet