dimanche 22 janvier 2012

L' ardoise...

LA DETTE AMÉRICAINE IMAGÉE.... Impeccable pour en comprendre l' énormité.

voici le billet de 100 dollars.
 


 
Ce billet est sans doute le plus populaire, le billet préféré dans le monde entier. Ce sont ces billets que nous utiliserons pour bâtir les "pyramides" décrites dans cette présentation.

Et ça, c' est une liasse de 10 milles dollars
:

Cette somme permet de passer de bonnes vacances au bord de la mer ou de s' acheter une petite voiture d' occasion. Un Terrien moyen (avec une coucou*** ou un ni*** -- censuré par le traducteur, c-à-d moi-même) doit bosser un an pour la gagner.
 
Et voici 1 million de dollars. Finalement, ce n' est pas aussi impressionnant qu' on pourrait croire, n'est-ce pas ?


La plupart des habitants de notre planète ne gagneront jamais cette somme de leur vie. C' est peut-être pour cela que l' expression "Devenir millionnaire" est le rêve de tout petit-bourgeois.

Passons à 100 millions de dollars
:


 
Comme tu le vois, ce montant tient sur une palette classique facilitant sa manutention. On voit à côté, pour comparaison, une liasse de 1 million et une autre de 10 mille dollars.

Ouf ! Nous arrivons au milliard de dollars...


 
Tu as compris: si tu souhaites faire un casse dans une banque pour t' emparer de 1 milliard de dollars, il te faudra un camion.

Et voici à quoi ressemble 1 trillion de dollars
:
 

Note qu'il s' agit de deux étages de palettes de 100 millions de dollars chacune, soit l' équivalent d' un terrain de foot ou d' un Boing 747-400
(toujours pour comparaison) :

Nous en sommes maintenant à 15 trillions de dollars :


Comme tu le vois, le Boeing s' est caché derrière cette montagne de dollars, alors que la Statue de la Liberté commence à s' inquiéter car ce montant est inférieur à la dette des États-Unis, qui constitue – tiens-toi bien… :
 114.5 trillions de dollars.
La voici, la dette
; elle est à droite sur la photo ci-dessous :


Si tu sautes de cette hauteur sur n' importe quel gratte-ciel américain, tu seras transformé en crêpe. Et si tu sautes sur la Statue de la Liberté, tu risques de passer à côté.

Ces
114,5 trillions de dollars, c' est la somme qui manque aux États-Unis pour payer la médecine, les médicaments, les retraites, les frais de Sécurité sociale, la police et toutes sortes de projets militaires que tous les présidents des États-unis adorent.
Or, pour se procurer cette somme, il n' y a que deux options : soit que le gouvernement imprime ces trillions (!) ou que les citoyens américains sortent l' argent de leurs poches.


"ÉPOUSTOUFLANT" !
Et pendant ce temps là, les agences de notation AMERICAINES se donnent le droit de juger l' économie européenne !!! On croit rêver, non ?

vendredi 20 janvier 2012

Si je perds le triple A, je suis mort

« Si je perds le triple A, je suis mort » expliquait Nicolas Sarkozy en novembre dernier. La France a été dégradée vendredi, et avec elle, un Président dont preuve est faite qu'au lieu de combattre la crise, son hyper austérité n'a fait que l'aggraver.
Mais le pouvoir ne veut pas lâcher prise. Une fois de plus, il tente de passer en force et de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. La crise de la dette si on l'écoute, justifierait de nouveaux sacrifices. Nous souffrons d'un trop-plein de capitalisme devenu prédateur ? Pas de problème on va être « responsable » et réduire la voilure. Sauf qu'au lieu de s'attaquer au capital, la droite préconise de baisser les dépenses publiques, de s'en prendre aux salaires et au pouvoir d'achat.
Avec de tels remèdes en 20 ans la dette est passée de 60% à 82,3% du PIB en 2010, soit 1591,2 milliards d'euros. L'équivalent de ce que la France a versé aux banques privées depuis 1994, pour payer leurs intérêts ! S'il est donc des responsables, il faut les chercher du côté des marchés et de leurs officines politiques…
Un seul enseignement est à tirer du sommet sur l'emploi du 18 janvier : même s'il a prudemment retardé ses annonces, le gouvernement ne renonce pas à son objectif de baisse du coût du travail. Il attend le bon moment pour imposer de nouvelles saignées inspirées par le MEDEF : TVA sociale, fin de la durée légale du travail, attaque supplémentaire contre le système de sécurité sociale et les retraites ! C'est une offensive d'une ampleur sans précédent qui se prépare
Cette avalanche doit cesser. Basta Sarkozy !
Reste que le fait nouveau en ce début de semaine, n'est pas cette offensive réactionnaire. Il est qu'il s'est passé quelque chose à gauche depuis jeudi soir où 3,3 millions d'hommes et de femmes ont suivi Jean Luc Mélenchon sur F2, invité de l'émission « des paroles et des actes ».
Vendredi, ils étaient 6000 personnes en meeting à Nantes là où l'on en attendait 4000 ; durant le week-end, partout s'expriment des témoignages de soutien. Mercredi 18, des militants du Front de Gauche occupent les quatre sorties du site PSA Sochaux Montbéliard pour interdire l'entreprise à Marine Le Pen, venue y déverser sa haine sociale et raciale. Comme en échos, le soir en meeting à Metz, devant 3000 personnes, Jean Luc Mélenchon démonte point par point le programme de la candidate FN, et lance un appel aux ouvriers et employés, « ces invisibles » pour les clients du Fouquet's, de l'Etablishment et d'une gauche gouvernée par les notes de la fondation Terra Nova, que l'extrême droite tente de prendre en otage !
Le propre d'une dynamique naissante, c'est qu'elle vous aspire et vous pousse de l'avant. Depuis jeudi soir, beaucoup ont retrouvé la fierté d'être de gauche et l'envie d'y aller, tout simplement…
Ne nous en privons surtout pas !

lundi 16 janvier 2012

30 milliards d'allègement de cotisations sociales pour les employeurs, Tva pour tous les autres ?

Nicolas Sarkozy l'a annoncé le 31 décembre dernier lors de ses vœux aux Français. Il souhaite mettre en place sans attendre une "Tva sociale". L'idée telle qu'elle apparaît au fil des interventions des responsables gouvernementaux (François Fillon, Valérie Pécresse...) est la suivante : il s'agirait de diminuer les cotisations sociales acquittées dans le cadre du travail et destinées à financer les différentes branches de la Sécurité sociale (Vieillesse, Maladie, Famille, Accident du travail-Maladie professionnelle et Chômage) pour les transférer sur un impôt sur la consommation.

Actuellement, deux tiers des ressources de la protection sociale proviennent des cotisations assises sur les salaires. Les cotisations sociales affectées aux branches Famille et Maladie de la Sécurité sociale seraient probablement les seules concernées.
Par exemple, le gouvernement pourrait ramener à zéro les 5,4 % de cotisations patronales actuellement dédiées à la branche Famille, soit 30 milliards d'euros par an. Cette baisse pourrait être compensée par une augmentation de la Tva de 4 à 5 points sur les achats de biens ou de services.
Pourquoi cette mesure ? Le gouvernement invoque sa volonté d'augmenter la compétitivité des entreprises françaises face aux produits importés en diminuant le coût du travail par une baisse des cotisations sociales. C'est pourquoi le gouvernement parle aussi de "taxe anti-délocalisation" ou de "taxe compétitivité".
Beaucoup de critères restent encore flous. Le gouvernement baissera-t-il toutes les cotisations sociales – patronales et salariales – ou seulement celles des employeurs ? Une option qui semble largement plébiscitée par sa majorité.
D'autre part, à quoi seront affectées les marges dégagées par les employeurs ? A baisser les prix des produits made in France, à augmenter les salaires ? A embaucher ? Rien n'est moins sûr. Serviront-ils à accroître les marges des entreprises ? On peut le craindre.
Le gouvernement prendra-t-il l'option de diminuer également les cotisations salariales afin de relancer le pouvoir d'achat des salariés ? Cela ne semble pas être une voie plébiscitée aujourd'hui. Et si tel était le cas, l'augmentation de la la Tva viendrait significativement annuler les effets de gain de pouvoir d'achat. Quels produits seront touchés par la hausse de la Tva ? Tous ? Uniquement ceux à 19,6 % c'est-à-dire la majorité des produits ? Les produits essentiels comme l'alimentation (Tva à 5,5 %) seront-ils épargnés ?
Ce qui est certain, en revanche, c'est que la Tva reste l'impôt le plus injuste qui soit puisqu'elle touche tous les Français, riches ou pauvres, au même pourcentage. Pire, la part consacrée à la consommation dans le budget d'une famille modeste est plus importante que dans celles plus aisées qui ont la possibilité de dégager des marges pour épargner ou placer leur argent. Il s'agit donc d'un impôt spécialement injuste.
Voilà pourquoi, les détracteurs de la "Tva sociale" préfèreraient une augmentation de la Csg, proportionnelle aux revenus, impactant non seulement les salaires mais aussi les revenus du capital et de l'épargne.
Le gouvernement veut aller vite et faire passer cette mesure avant l'élection présidentielle, c'est-à-dire avant la fin février, date à laquelle le Parlement suspendra ses activités pour cause de campagne électorale. Si cette loi est votée, elle ne pourra pas concrètement être appliquée avant le second semestre 2012, voire 2013.

la Tva sociale "est une entourloupe"



Jean-Paul Benoit : la Tva sociale "est une entourloupe" qui transfère le financement de la Sécu sur les ménages
Que pensent les Mutuelles de France de la Tva sociale ? Nous pensons qu'il s'agit d'une entourloupe. Le financement de la Sécurité sociale, tel qu'il a été conçu en 1945, était partagé entre les ménages (par le biais des cotisations salariales, aujourd'hui transféré sur la Csg) et par les cotisations employeurs. Or, depuis trente ans, avec le développement des exonérations patronales, on a pu constater un transfert des cotisations des entreprises vers les ménages à hauteur de 17 points de produit intérieur brut (Pib) soit environ 300 milliards d'euros. Il s'agit d'une fois et demie le budget de l'Assurance-maladie (220 milliards d'euros). Avec le transfert des cotisations sociales employeurs vers la Tva sociale, c'est la cerise sur le gâteau pour les entreprises. On transfère totalement le financement sur les ménages et qui plus est les plus modestes. Ce n'est pas admissible. Pourquoi sur les plus modestes ? La Tva est une invention française qui a été créée pour rendre l'impôt indolore à ceux qui le payent vraiment, c'est à dire les ménages. Mais il s'agit d'un impôt antisocial puisqu'au lieu d'être progressif, il est dégressif. Le taux de Tva est le même pour tout le monde, mais comme la part consacrée à la consommation est plus importante dans le revenu des gens modestes, on arrive au résultat suivant. Moins tu es riche, plus tu payes. L'argument du gouvernement pour la mise en place de la Tva sociale est de dire qu'il faut réduire les charges des entreprises et le coût du travail. Qu'en pensez-vous ? On nous (...)

Grille de notation

Pour y voir plus clair si vous êtes inquiets:


Moody'sS&PFitchDagong 
Long
terme
Court
terme
Long
terme
Court
terme
Long
terme
Court
terme
Long
terme
Court
terme
Signification
de la note 
AaaP-1AAAA-1+AAAF1+AAAA-1Prime
Première qualité
Aa1AA+AA+AA+High grade
Haute qualité
Aa2AAAAAA
Aa3AA-AA-AA-
A1A+A-1A+F1A+Upper medium
grade

Qualité moyenne
supérieure
A2AAA
A3P-2A-A-2A-F2A-A-2
Baa1BBB+BBB+BBB+Lower medium
grade

Qualité moyenne
inférieure
Baa2P-3BBBA-3BBBF3BBBA-3
Baa3BBB-BBB-BBB-
Ba1Not
prime


Non
prime
BB+BBB+BBB+BNon-investment
grade,
speculative

Spéculatif
Ba2BBBBBB
Ba3BB-BB-BB-
B1B+B+B+Highly
speculative

Très spéculatif
B2BBB
B3B-B-B-
Caa1CCC+CCCCCCCCCRisque élevé
Caa2CCCUltra spéculatif
Caa3CCC-En défaut, avec
peu d'espoir
de recouvrement
CaCCCC
CC
CD/DDD/DDIn default
En défaut
/DD
/D


La guerre de la finance est déclarée

La guerre de la finance est déclarée

L'agence de notation Standard & Poor's déclare la guerre de la finance contre la France. Il faut résister. Se coucher devant la finance aiguise son appétit. La capitulation grecque l'a prouvé. Il faut rendre les coups. La Banque Centrale doit annoncer immédiatement qu'elle prêtera à la France à un taux très bas. Faute de quoi il faut suspendre les versement français au budget de l'Union européenne et couvrir les prochaines tranches avec un emprunt forcé sur les banques françaises qui viennent d'être gavées par la BCE. La guerre entre la finance et le peuple est déclarée. Chacun doit choisir son camp, sans tergiverser.