Nous vivons une tentative sans précédent des marchés financiers de mettre sous
tutelle les Etats européens. C'est l'abandon du projet référendaire grec pour
imposer à sa place une coalition gouvernementale avec les plus conservateurs
ou en Italie, un Berlusconi lâché par les nantis car désormais jugé trop affaibli
pour imposer l'austérité à son pays.
La crise vient aujourd'hui justifier l'injustifiable ! Faute de convaincre, les
puissants n'hésitent plus à bafouer toute démocratie et à passer en force
pour imposer leurs politiques de régression.
François Fillon n'a pas agi autrement quand il a présenté le nouveau
plan d'austérité du gouvernement. Sous couvert de pratiquer " un langage
de vérité " face la crise, il y propose d'en finir avec toute solidarité
nationale et décrète une nouvelle guerre aux plus pauvres.
Réduisant les dépenses publiques, la protection sociale, les retraites
et les prestations familiales, augmentant la TVA dans des secteurs
qui vont pénaliser le pouvoir d'achat populaire tandis que la mise à
contribution des revenus financiers et des grandes entreprises reste
cosmétique, il confirme et aggrave le choix de la rigueur.
Mais la rigueur, " qu'on lui donne ou pas un sens " ne permettra pas
de sortir de la crise. Elle la renforcera.
Opposé à cette logique, notre choix au Front de Gauche est
celui du développement de l'emploi et de l'activité par une autre
répartition des richesses ; il est le choix de la planification écologique
et de la citoyenneté. Dans les prochains jours, face à la violence de
l'offensive du pouvoir et des médias, face à tous ceux qui de gauche
ou de droite veulent nous gagner à la soumission, nous avons à
opposer la force de notre rassemblement, son originalité, son
unité, sa détermination. Son potentiel militant et de rayonnement aussi.
Les 4 et 5 novembre derniers ont marqué un temps fort dans
notre campagne ; la multiplication des assemblées citoyennes va
maintenant compter double. Engageons nous !
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Profiter de tout sans limite, sans scrupule, sans souci, sans éthique, sans honte, etc. Voilà ce que nous devons combattre.
jeudi 10 novembre 2011
Y en a marre des marchés financiers
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