BAMAKO - Des experts africains, y compris algériens, européens et onusiens se sont réunis mardi à Bamako pour mettre au point le concept d'opération d'une intervention armée dans le nord du Mali occupé par des islamistes armés, une intervention jugée inévitable par le ministre malien de la Défense.
Des représentants de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), de l'Union africaine (UA), d'Algérie, de l'Union européenne (UE) et des Nations unies vont plancher jusqu'à dimanche sur ce plan qui sera présenté à l'ONU fin novembre.
Cette rencontre d'harmonisation doit permettre de déboucher sur des propositions concrètes pour l'adoption d'un concept stratégique pour libérer le nord de notre pays, a déclaré le colonel Yamoussa Camara, ministre de la Défense du Mali en ouvrant la réunion qui doit s'achever le dimanche 4 novembre.
Parmi ces propositions doit figurer la remise à niveau de l'armée malienne, sous-équipée et démoralisée par sa débâcle dans le Nord face aux groupes armés, une remise à niveau qui ne doit pas dépasser deux à trois mois, a estimé le colonel Camara.
Il a jugé la guerre inévitable contre les terroristes dans le nord du Mali, même si toutes les guerres se terminent autour d'une table de négociation.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 12 octobre une résolution préparant le déploiement d'une force ouest-africaine de quelque 3.000 hommes au Mali, soutenue sur le plan logistique par la France et les Etats-Unis, donnant jusqu'au 26 novembre à la Cédéao pour préciser ses plans.
L'ancien chef de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, chargé par l'UA de rendre opérationnelle la future force ouest-africaine au Mali, est attendu à Bamako avant le 4 novembre pour participer à la rencontre.
Le nord du Mali est entièrement occupé depuis fin juin par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui en ont évincé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avec lequel ils étaient alliés lorsque le MNLA avait lancé l'offensive en janvier.
Avec le MNLA et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un groupe islamiste armé essentiellement composé d'ex-rebelles touareg et allié à Aqmi dans le Nord, il est normal de parler, a estimé le représentant de la Cédéao à Bamako, Abdou Cheick Touré.
Ce sont des Maliens: il faut voir s'ils sont d'accord pour revenir au sein de la République, pour abandonner les idées sécessionnistes, pour faire la paix, pour abandonner les autres groupes criminels, a-t-il ajouté.
(©AFP / 30 octobre 2012 15h22)
Des représentants de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), de l'Union africaine (UA), d'Algérie, de l'Union européenne (UE) et des Nations unies vont plancher jusqu'à dimanche sur ce plan qui sera présenté à l'ONU fin novembre.
Cette rencontre d'harmonisation doit permettre de déboucher sur des propositions concrètes pour l'adoption d'un concept stratégique pour libérer le nord de notre pays, a déclaré le colonel Yamoussa Camara, ministre de la Défense du Mali en ouvrant la réunion qui doit s'achever le dimanche 4 novembre.
Parmi ces propositions doit figurer la remise à niveau de l'armée malienne, sous-équipée et démoralisée par sa débâcle dans le Nord face aux groupes armés, une remise à niveau qui ne doit pas dépasser deux à trois mois, a estimé le colonel Camara.
Il a jugé la guerre inévitable contre les terroristes dans le nord du Mali, même si toutes les guerres se terminent autour d'une table de négociation.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 12 octobre une résolution préparant le déploiement d'une force ouest-africaine de quelque 3.000 hommes au Mali, soutenue sur le plan logistique par la France et les Etats-Unis, donnant jusqu'au 26 novembre à la Cédéao pour préciser ses plans.
L'ancien chef de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, chargé par l'UA de rendre opérationnelle la future force ouest-africaine au Mali, est attendu à Bamako avant le 4 novembre pour participer à la rencontre.
Le nord du Mali est entièrement occupé depuis fin juin par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui en ont évincé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avec lequel ils étaient alliés lorsque le MNLA avait lancé l'offensive en janvier.
Avec le MNLA et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un groupe islamiste armé essentiellement composé d'ex-rebelles touareg et allié à Aqmi dans le Nord, il est normal de parler, a estimé le représentant de la Cédéao à Bamako, Abdou Cheick Touré.
Ce sont des Maliens: il faut voir s'ils sont d'accord pour revenir au sein de la République, pour abandonner les idées sécessionnistes, pour faire la paix, pour abandonner les autres groupes criminels, a-t-il ajouté.
(©AFP / 30 octobre 2012 15h22)
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