C'est un débat qui date de la fin des années 80. Les partisans de ce débat ont cette constance. Çà prouve que le combat n'est pas gagné pour eux.
Une grande enseigne ouvre illégalement le dimanche, la loi les fait fermer, mais qu'importe ils ont mis en marche la machine médiatique. Avec cette méthode ils imposent un débat qui n'est pas forcément celui du moment, mais les médias entrent en scène.
Face à ce battage on pousse le lobbying politique et des lois sont faites pour détricoter un peu plus celles qui concernent le travail du dimanche.
C'est le combat du droit individuel et contractuel contre la loi. Ça intéresse les patrons qu'une poignée de gens, pour des raisons non exprimées (manque de gain la semaine, pressions etc.), aient envie de travailler pendant ce repos dominical, comme si l'intérêt individuel pouvait l'emporter sur la majorité. Ce n'est pas parce qu'un individu a envie de travailler le dimanche pour des raisons personnelles qu'il doit inciter à ce que cela puisse être imposé aux autres.
Mais je n'ai rien compris, il s'agit par les temps qui courent de créer des emplois.
Il n'y a aucune étude qui ai pu démontrer que travailler la nuit ou le dimanche favoriserait l'emploi au contraire les chiffres: 20 ou 30% de C.A. faits le dimanche ou la nuit sont des chiffres invérifiables.
Au sondage: "Si votre salaire est doublé et si il y a mise en place de repos compensateur" les réponses sont favorables à 63% contre 37% non. Mais cette promesse n'engage que ceux qui y croient.
Bien souvent on impose ce travail sans repos compensateur et sans doublement de salaire. Pour preuve, à Auchan City de Tourcoing (dans le Nord) où c'est déjà le cas.
En Grande Bretagne où le travail le dimanche est admis, il n'y a plus de compensation, c'est devenu un jour comme les autres.
Dans ces mauvaises conditions, un autre sondage récolte 57% de non contre seulement 43% pour.
Quand on sonde les Français, c'est non à 56%.
"Yes weekend " ce sont des "mots" de communications payées par Leroy Merlin.
Castorama qui a divisé les salariées qui ne voulaient pas travailler le dimanche.
Les journalistes devant rendre en une heure ou deux leur reportage ont plus de facilité à interviewer les salariés qui sont offerts par le patron; c'est plus facile que de trouver une caissière qui n'a pas envie de travailler ce jour là mais qui y est forcée et qui ne veut pas parler; il faudrait plusieurs jours pour la trouver. Un porte parole des évêques français dans une matinale sur Europe 1 indiquant que la majorité des catholiques ne voulent pas du travail dominical, que ce n'est pas prouvé que ça crée de l'emploi et l'évêque de poser à Thomas Auto : "Mais les gens se rencontreront où le dimanche?"
- réponse du journaliste: "mais, à Castorama!". Une religion en remplace une autre, la religion aujourd'hui, c'est la marchandise.
Le gouvernement va encore céder aux lobbys en augmentant de façon sensible le nombre de dimanche dans l'année où ils pourront ouvrir.
Le doigt dans l'engrenage est bien engagé!
Luttons contre cette violence.
Didier
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