Et l’Oscar de la femme la plus riche du monde est attribuée à… Liliane Bettencourt ! La fortune de l’héritière du groupe L’Oréal est désormais évaluée à 23 milliards d’euros. En une année, elle s’est enrichie de 4,6 milliards d’euros supplémentaires, soit plus de 383 millions d’euros par mois. Si vous préférez 13 millions d’euros de plus par jour ! Sans travailler plus, évidemment… En période de crise, ces chiffres donnent le vertige, sinon la nausée.
La richissime nonagénaire détrône ainsi Christy Walton, héritière elle aussi des hypermarchés WalMart. Elle devance même le n°1 mondial du luxe, Bernard Arnault, Pdg du groupe LVMH (22 milliards d’euros). Il faut dire que L’Oréal, groupe dont elle possède environ 30% des parts, a accompli une année 2012 exceptionnelle. Et L’Oréal est une entreprise made in France. Cocorico, donc.
Ce classement délivre surtout l’un des grands enseignements de la crise qui secoue nos économies depuis 2008 : plus la crise s’aggrave, plus les ultrariches s’enrichissent. Plus la crise provoque de dégâts sociaux, chômage de masse, fermetures d’entreprises… plus le nombre de milliardaires dans le monde augmentent. Cherchez l’erreur ! Selon ce palmarès 2012, la planète Terre compterait désormais 1 426 milliardaires, soit 200 de plus que l’an dernier. En 2011, ils totalisaient 3 600 milliards d’euros. Désormais, leur patrimoine dépasse 4200 milliards.
Il y a 25 ans, quand le premier classement Forbes a été publié, il n’était que 140. Ils sont dix fois plus aujourd’hui. Parmi eux, 425 Américains, 96 Russes et 95 Chinois et seulement 104 femmes. La petite dernière s’appelle Sara Blakely. En quelques années, cette Américaine de 41 ans est devenue « billionaire » (1153ème dans le classement Forbes) en fondant la marque Spanx, spécialiste des gaines amincissantes… Vive la réussite entrepreneuriale !
Mais revenons un instant à Liliane Bettencourt : outre sa fortune personnelle, elle continue d’engranger chaque année plus de 300 millions d’euros de dividendes. Une somme gigantesque dont elle ne déclare pourtant qu’un quart au titre de l’impôt sur le revenu grâce à la fameuse niche fiscale Dutreil. Et voilà comment la femme la plus riche du monde ne paie que 13% d’impôt sur ses revenus… et pourquoi ces ultrafortunés ne sont absolument pas concernés par la crise !
Il est grand temps désormais de concevoir une réforme juste de l’impôt où chacun devra payer à proportion de ses moyens. C’était l’une des promesses du candidat Hollande. C’était bien la peine de moquer le laxisme fiscal de Nicolas Sarkozy envers les super riches si, une fois la gauche élue, rien ne change !
La richissime nonagénaire détrône ainsi Christy Walton, héritière elle aussi des hypermarchés WalMart. Elle devance même le n°1 mondial du luxe, Bernard Arnault, Pdg du groupe LVMH (22 milliards d’euros). Il faut dire que L’Oréal, groupe dont elle possède environ 30% des parts, a accompli une année 2012 exceptionnelle. Et L’Oréal est une entreprise made in France. Cocorico, donc.
Ce classement délivre surtout l’un des grands enseignements de la crise qui secoue nos économies depuis 2008 : plus la crise s’aggrave, plus les ultrariches s’enrichissent. Plus la crise provoque de dégâts sociaux, chômage de masse, fermetures d’entreprises… plus le nombre de milliardaires dans le monde augmentent. Cherchez l’erreur ! Selon ce palmarès 2012, la planète Terre compterait désormais 1 426 milliardaires, soit 200 de plus que l’an dernier. En 2011, ils totalisaient 3 600 milliards d’euros. Désormais, leur patrimoine dépasse 4200 milliards.
Il y a 25 ans, quand le premier classement Forbes a été publié, il n’était que 140. Ils sont dix fois plus aujourd’hui. Parmi eux, 425 Américains, 96 Russes et 95 Chinois et seulement 104 femmes. La petite dernière s’appelle Sara Blakely. En quelques années, cette Américaine de 41 ans est devenue « billionaire » (1153ème dans le classement Forbes) en fondant la marque Spanx, spécialiste des gaines amincissantes… Vive la réussite entrepreneuriale !
Mais revenons un instant à Liliane Bettencourt : outre sa fortune personnelle, elle continue d’engranger chaque année plus de 300 millions d’euros de dividendes. Une somme gigantesque dont elle ne déclare pourtant qu’un quart au titre de l’impôt sur le revenu grâce à la fameuse niche fiscale Dutreil. Et voilà comment la femme la plus riche du monde ne paie que 13% d’impôt sur ses revenus… et pourquoi ces ultrafortunés ne sont absolument pas concernés par la crise !
Il est grand temps désormais de concevoir une réforme juste de l’impôt où chacun devra payer à proportion de ses moyens. C’était l’une des promesses du candidat Hollande. C’était bien la peine de moquer le laxisme fiscal de Nicolas Sarkozy envers les super riches si, une fois la gauche élue, rien ne change !
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