Jo-Wilfried Tsonga, Christian Clavier, et maintenant Gérard Depardieu : la fuite des cerveaux s’accélère en France, pour irriguer l’Europe qui n’en demandait pas tant.
Penchons-nous cinq minutes (de plus) sur l’exil d’Obélix chez les Belges, qui en fait couler, de l’encre dans les journaux et des canons au comptoir. L’un des acteurs les mieux payés du cinéma français vient de décréter que son pays n’avait pas vocation à accueillir toute la richesse du monde, et s’en va donc planquer la sienne à un jet de pavé de Roubaix, 1 km de l’autre côté de la frontière, à Néchin – en passe de devenir mine de rien le bled le plus sélect du plat pays, sans qu’on puisse même y amarrer un yacht.
C’est donc le Thalys qui, à l’avenir, tiendra lieu d’urinoir à une star que le monde entier a tentéde nous arracher, de Cuba à la Tchétchénie en passant par l’Ouzbékistan. Une star qu’on croyait 100 % terroir, biberonnée au vin d’Anjou et élevée aux volailles Bourgoin. Formée àl’école du cinéma de Blier, Sautet, Duras ou Téchiné. Gavée aux nanars plus made in France tu meurs (Astérix, Vidoq, RRRrrr…). Nourrie par les fictions patrimoniales de la télévision publique (« Les Misérables », « Monte-Cristo », « Raspoutine »…).
Cet ogre qui nous doit tout, et dont la carrière fut largement subventionnée par nos impôts, décide aujourd’hui de ne plus payer les siens et s’en va au pas de charge gonfler les statistiques de la sécurité routière belge. Il est donc temps d’organiser la riposte.
Non par la mesquine déchéance de nationalité agitée par certains esprits chagrins, mais via l’arme de distraction massive : le boycott. Boycottons les films de Gérard Depardieu. À 11,20 € pièce le navet au Gaumont-Pathé du coin, qui a encore envie de faire la queue pour se voir envoyer un magistral bras d’honneur depuis l’écran géant ? Zappons les rediff télé en recalculant mentalement l’augmentation de la redevance (+ 6 €, Gérard !). Cessons d’engraisser bêtement la bête.
Un jour, peut-être, Depardieu délesté repassera la frontière. Et se souviendra que ce qu’il fut autrefois, de nouveau il pourrait être.
Penchons-nous cinq minutes (de plus) sur l’exil d’Obélix chez les Belges, qui en fait couler, de l’encre dans les journaux et des canons au comptoir. L’un des acteurs les mieux payés du cinéma français vient de décréter que son pays n’avait pas vocation à accueillir toute la richesse du monde, et s’en va donc planquer la sienne à un jet de pavé de Roubaix, 1 km de l’autre côté de la frontière, à Néchin – en passe de devenir mine de rien le bled le plus sélect du plat pays, sans qu’on puisse même y amarrer un yacht.
C’est donc le Thalys qui, à l’avenir, tiendra lieu d’urinoir à une star que le monde entier a tentéde nous arracher, de Cuba à la Tchétchénie en passant par l’Ouzbékistan. Une star qu’on croyait 100 % terroir, biberonnée au vin d’Anjou et élevée aux volailles Bourgoin. Formée àl’école du cinéma de Blier, Sautet, Duras ou Téchiné. Gavée aux nanars plus made in France tu meurs (Astérix, Vidoq, RRRrrr…). Nourrie par les fictions patrimoniales de la télévision publique (« Les Misérables », « Monte-Cristo », « Raspoutine »…).
Cet ogre qui nous doit tout, et dont la carrière fut largement subventionnée par nos impôts, décide aujourd’hui de ne plus payer les siens et s’en va au pas de charge gonfler les statistiques de la sécurité routière belge. Il est donc temps d’organiser la riposte.
Non par la mesquine déchéance de nationalité agitée par certains esprits chagrins, mais via l’arme de distraction massive : le boycott. Boycottons les films de Gérard Depardieu. À 11,20 € pièce le navet au Gaumont-Pathé du coin, qui a encore envie de faire la queue pour se voir envoyer un magistral bras d’honneur depuis l’écran géant ? Zappons les rediff télé en recalculant mentalement l’augmentation de la redevance (+ 6 €, Gérard !). Cessons d’engraisser bêtement la bête.
Un jour, peut-être, Depardieu délesté repassera la frontière. Et se souviendra que ce qu’il fut autrefois, de nouveau il pourrait être.
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